L'udl en 2020... Entre retraite et LPPR... Le covid

AG et Motions de l'université de Lorraine

A l'université comme à l'hôpital

! Pas de retour à l'anormal !



Prochains rendez-vous

Mercredi 8 Juillet
La LPPR décodivée au conseil des ministre
... Rendez-vous à venir ...

Quelques liens

L'agenda de l'assemblée des grévistes de nancy

Caisses de grèves

La caisse de grève de l'Université de Lorraine
La caisse de grève Nationale
Caisse de grève interpro 54
Les Mutins de Pangée proposent des films en soutien aux caisses de grèves

Autres motions

Motion de la coordination nationale des facs et labos en lutte des 1er et 2 février.

Motion de la CP-CNU
Motions adoptées par les CNU
Liste de motions nationales, par structures
Liste de motions nationales, par disciplines
Liste de motions nationales, par laboratoires
Les motions des revues

Quelques documents & analyses

Retraites

Un système de retraite « universel » ? Les inégalités, du travail à la retraite
Le blog de B.Scherrer
Les pages -retirées- d'axa sur la réforme....
Une simulation par FO des conséquences sur les personnels des universités
Une première analyse par le comité de mobilisation de la DG de l’Insee
Une seconde analyse par le comité de mobilisation de la DG de l’Insee
L’emploi des seniors avant la retraite"
par le collectif de mobilisation des agents de la Dares
Une analyse en BD.
Les décodeurs du monde détaillent le simulateur gouvernemental

LPPR

Rapport "Financement de la Recherche"
Rapport "Attractivité des Emplois et des Carrières scientifiques"
Rapport "Recherche partenariale et Innovation"

Rapport : Le pilotage et la maîtrise de la masse salariale des université
Présentation : Le pilotage et la maîtrise de la masse salariale des université

Université ouverte (documents officiels, tracts, etc.)
L'analyse de Sauvons l'Université
La LPPR sur Sauvons la recherche

Notre Nlle rectrice nous invite à chasser en meute
coopétition ? Nous aussi, inventons des mots

Plus global sur l'enseignement supérieur

Frédérique Vidal, entretien à mi-mandat, émission de France Culture, comme un hommage aux monty python....
La grève dans l'esr ou « On ne soutient pas la grève, on la fait ou on l’empêche. »

Pour mémoire...

Compte rendu AG 9 mars 1, 2 & 3

Compte rendu AG 5 mars


Jeudi 13 février - Université de Lorraine ouverte (Programmes CLSH, FST)

Le 5 mars L'université s'arrête... (un) peu...

Proposition de la coordination nationale réunie les 1er et 2 février

À partir de 10h00 - Amphithéâtre Reitel de l'hfr SHS de Metz - Programme
10h00 - Iut Charlemagne "En meute contre les réformes" - AG Amphi Botté
10h30 - RDV Attrium de LA FST - Programme.
11h00 - 12h30 - Manif. Campus : FST ➡ STAPS ➡ ESIAL ➡ ARTEM ➡ IUT Char. ➡ CLSH
Toute la journée - CLSH de Nancy: Programme & Affiche
15h00 - Manifestation CLSH ➡ Rectorat
15h30 : Rassemblement en meute au Rectorat


Les motions de l'UdL

Après confinement

Rentrée et continuité pédagogique - Dpt SCIENCES DE L’ EDUCATION/FORMATION

MOTION DEPARTEMENT SCIENCES DE L’ EDUCATION/FORMATION (SEF /SDE)
25 MAI 2020
Les responsables de diplômes du Dpt de Sciences de l'éducation et de la formation (SEF) déclarent que dans chaque formation les enseignants ont fait leur maximum pour affronter les difficultés qu'ont entraîné le passage “à l'enseignement à distance” jusqu'à la fin de cette année universitaire.
Chaque enseignant a fait tout son possible pour substituer aux enseignements en présentiel une activité utile aux étudiants, et pour penser ensuite la question des évaluations du semestre B. Sous la conduite des responsables de diplômes, les intervenants se sont concertés pour décider quels EC / UE seraient neutralisés ou donneraient lieu à évaluation, et pour penser au moins pire les conditions de cette évaluation – pour la session 2 également. Pour que puisse être assurée au moins mal une fin d'année universitaire, tout cela a demandé aux responsables de diplôme un travail considérable et complexe, qui a coûté énormément d'énergie et de temps, une fatigue et une usure – voire parfois une démoralisation – que nous tenons à souligner.
Nous dénonçons donc les propos qui feignent de banaliser cette situation, en minimisant les difficultés rencontrées et les problèmes entraînés, à tous points de vue et pour tous, étudiants compris évidemment. En outre, la crise sanitaire et sociale a montré, comme un nouveau révélateur, les inégalités, l'ampleur de la précarité des étudiants et certains personnels de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche face au confinement, la détresse des doctorants devant le retard accumulé dans leur recherche, etc.
Enfin, et c'est notre préoccupation majeure désormais, nous tenons à exprimer avec force notre position : si de l'enseignement et de l'évaluation à distance doivent se poursuivre en septembre pour la prochaine rentrée universitaire, cela ne pourra être que provisoire – un pis-aller en situation exceptionnelle, dont il reste à évaluer la nécessité et la qualité. La rentrée qui s'annonce risque de se faire dans des conditions catastrophiques pour les nouveaux étudiants avec des abandons et des échecs massifs…
Les dispositifs à distance exigent beaucoup plus d’autonomie de la part des étudiants, des équipes plus nombreuses pour le suivi (en informatique, en documentation, en enseignements et tutorat…), et des budgets. Il s'agirait en particulier de majorer l'indemnisation des responsables de diplôme. Sans cela, nous allons nous retrouver devant une situation chaotique et ingérable.
Nous exigeons que les maquettes puissent fonctionner à nouveau de manière normale dès que possible, c'est-à-dire en enseignement présentiel. L'usage de technologies et dispositifs permettant un travail à distance ne peut être que du choix pédagogique de chaque enseignant et ne saurait être imposé à tous.
Nous appelons donc à la vigilance afin que cette période de crise ne devienne un prétexte pour faire passer des mesures brutales qui menaceraient les conditions de travail de personnels ainsi que la liberté pedagogique et universitaire.

LPPR - Pôle scientifique "Connaissance, langue, communication, sociétés"

Vous trouverez ci-dessous la motion votée jeudi 18 juin à l’unanimité par les membres du Conseil du Pôle Scientifique CLCS (Connaissance, Langage, Communication, Sociétés) :
Le Conseil du Pôle scientifique CLCS réaffirme son opposition au projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche et s’étonne de l’accélération soudaine de son calendrier.
Il se prononce notamment contre la création de “chaires de professeur junior” qui portera atteinte au statut des enseignants-chercheurs. Il considère que les “CDI de mission scientifique” ne permettront pas de lutter contre la précarité des jeunes chercheur·euse·s. Il déplore qu’une part croissante du financement des établissements en vienne à dépendre de la logique compétitive des appels à projets.
Le Conseil estime que cette loi ne permettra pas de résoudre les principaux problèmes dont souffrent les unités de recherche : le manque de personnel permanent et le manque de crédits récurrents.

LPPR - Conseil d’UFR de la FST

Motion votée en conseil d’UFR de la FST sur la LPPR le 23 juin 2020
Le Conseil de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Université de Lorraine affirme son opposition au projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche et s’étonne de l’accélération soudaine de son calendrier.
Bien qu'il reconnaisse l'utilité de la revalorisation des carrières, notamment pour l'attractivité des métiers de la recherche, il s'inquiète plus particulièrement de la part croissante des “CDI de mission scientifique” qui ne permettront pas de lutter contre la précarité des jeunes chercheur·euse·s. Il déplore aussi que le financement des établissements en vienne à dépendre d'appels à projets plutôt que de crédits récurrents.

Avant confinement

Groupe de travail "Connexions et gravitation"

Le Groupe de travail "Connexions et gravitation" de l'Université de Lorraine s'oppose à la réforme des retraites et participe au mouvement social qui la conteste fermement. Il s'associe à la mobilisation des universités, laboratoires et revues en lutte contre la destruction du service public de l'enseignement supérieur et de la recherche et a décidé de cesser ses activités".

Motion de l'axe TEPS du 2L2S

Les membres de l’axe TEPS du 2L2S réunis le 13 janvier 2020 ont décidé de participer à la mobilisation en cours contre la réforme des retraites et contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
La réforme des retraites qui réduit drastiquement notre droit à pension et change le statut des retraités, et la LPPR qui prévoit la remise en cause de nos statuts et conditions d’enseignement et de recherche (modulation des services, extinction du corps des MCF, développement de l’emploi précaire comme le contrat de projet, accentuation du financement par projet, etc.) sont inacceptables.
Face à ces mises en cause nous ne pouvons rester spectateurs et décidons en premier lieu de suspendre le séminaire d’axe.
Nous appelons la direction et le conseil de laboratoire à s’engager dans la mobilisation en suspendant la représentation du 2L2S dans les instances où elle siège en notre nom (Pole scientifique, réunion des directeurs, Ecoles doctorales) sauf pour discuter dans ces instances de la manière de s’inscrire dans le mouvement en cours. Nous appelons la direction et le conseil de laboratoire à réunir dans les plus brefs délais une assemblée générale exceptionnelle pour, outre notre retrait des instances, décider ensemble des modalités de la mobilisation du laboratoire.

Motion du Département Sciences de l'Education et de la Formation

Université de Lorraine
Motion du Département Sciences de l'Education et de la Formation
Lundi 13 janvier 2020, Nancy
Lors de la réunion de Département de ce jour, les enseignant-e-s chercheur-e-s ont voté la motion suivante :
Les membres du Département de Sciences de l'Education et de la Formation se positionnent individuellement, par la voie de leurs représentations syndicales, sur la question de la modification du système de retraites voulu par l'actuel gouvernement.
Les membres du Département de Sciences de l'Education et de la Formation déclarent s'opposer à la « loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR)», et à sa politique autoritaire et managériale.
Le Département de Sciences de l'Education et de la Formation souhaite faire connaître sa position notamment aux instances universitaires, et entend la diffuser largement.
Signataires : FONTANINI C., GO HL, LAPOSTOLLE G., PAIVANDI S, PAPADOUDI H.,, PRAIRAT E, PROT F., RIONDET X ., STARCK S.

Motions 2L2S LPPR et RETRAITES

Chères et chers collègues, chères et chers doctorant-e-s
Les projets qui s'annoncent que ce soit le projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) ou sur la réforme des retraites sont graves de conséquences pour l'ensemble de la communauté scientifique. Les collègues, sur Metz ou sur Nancy soit au niveau des sites, des axes de recherche ou encore de leurs départements de formation, ont commencé des actions et lancé des motions et des appels à la mobilisation en lien avec les autres entités et statuts au sein de l'Université. Il nous a semblé important que l'ensemble du laboratoire puisse se réunir pour appuyer, par un avis formel, les propositions de motions qui ont commencé à circuler.
Dans ce contexte, à l'issue des réunions au sein du 2L2S et de nos départements Nancy et Metz, nous avons voté à l'unanimité 2 motions ci-jointes : Une pour la LPPR et une autre pour la retraite que nous vous prions de bien vouloir diffuser largement dans vos réseaux.

Motion du département de sociologie de Nancy et Metz

Motion du département de sociologie de Nancy et Metz – Université de Lorraine
Nancy/Metz le 22 janvier 2020

Non à la retraite par points, oui au maintien du meilleur salaire !

La réforme des retraites fait l’objet d’une contestation exceptionnelle de par sa longueur et les secteurs professionnels mobilisés. Cette réforme a pour objectif premier d’en finir avec la répartition telle qu’elle est pratiquée dans le Régime général et dans la pension des fonctionnaires : à un âge donné, la retraite n’est pas une épargne de cotisations via un compte de points mais le maintien du meilleur salaire de la carrière. Si ce principe est affaibli depuis la réforme Balladur de 1993 – et si son extension a été limitée dès les années 1950 pour les salariés du privé du fait du développement intempestif et chaotique de retraites complémentaires par points –, il concerne tout de même aujourd’hui les trois quarts des prestations vieillesses versées chaque année. C’est dire qu’un système de retraite universel assurant à toutes et tous le maintien du meilleur salaire est à portée de mains.
Le gouvernement choisit au contraire de généraliser un système par points selon des modalités confuses et clientélistes. Tout en cherchant à limiter le temps de retraite des futurs retraités, il entend par ailleurs piloter à la baisse le montant des futures pensions afin d’ouvrir un large espace à des produits financiers ayant des conséquences bien au-delà des retraites (crise financière, implication de groupes gestionnaires de fonds de pension dans des politiques de surexploitation des ressources naturelles, etc.). Parce qu'elle compromet nos retraites et celles de nos enfants et qu'elle sert indirectement des conglomérats financiers dont l'action échappe à l’intérêt général comme aux principes de justice sociale, une telle réforme est inacceptable pour les générations présentes et à venir.
Nous, membres du département de sociologie de Nancy et de Metz de l’université de Lorraine, soutenons tou-te-s les salarié-e-s mobilisé-e-s depuis début décembre pour exiger l’arrêt de cette réforme.
Motion Votée à l’unanimité par les deux départements de sociologie Nancy/Metz.

Motion du département Arts contre le projet de réforme des retraites et la LPPR

Motion votée le 22 janvier 2020 par la majorité des membres titulaires du département Arts (17 votants, 17 votes pour) :
"Présenté comme un « progrès », « juste » et « solidaire » par la ministre Frédérique Vidal dans sa lettre du jeudi 5 décembre 2019 envoyée à l’ensemble du personnel de l’enseignement supérieur et de la recherche, le projet de réforme des retraites est dans les faits une vaste régression sociale. Le recul du départ de l’âge à la retraite ne peut faire autrement que de tirer vers le bas la logique redistributive du système actuel, et donc le niveau des pensions, tout en contraignant celles et ceux qui en auront les moyens à la stratégie individualiste de la capitalisation, par le recours aux assurances privées.
Il s’agit d’une remise en cause sans précédent du système français de protection sociale au sein duquel le personnel de la fonction publique joue un rôle déterminant. Sa mise en œuvre est en contradiction flagrante avec les principes de liberté, d’égalité et de fraternité censés guider les représentant·e·s de l’État et de la Nation. Elle conduira à terme à l’augmentation des inégalités et à la précarisation du plus grand nombre.
De la même manière, dans le prolongement de 15 années ininterrompues de réformes qui visent toutes à demander au personnel de l’enseignement supérieur et de la recherche plus d’investissement et de travail avec moins de moyens, la future Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR) accentuera :
  • la mise en concurrence des personnes et des laboratoires,
  • l’augmentation des charges et du temps de travail sans compensation financière par la modulation des services,
  • le recours croissant aux contrats précaires au détriment de la reconduction et de la création de postes de fonctionnaires,
  • la suppression des garanties nationales des qualifications.
Elle renforcera, en les institutionnalisant, des différences de traitement inégalitaires et arbitraires, que ce soit entre les étudiant·e·s, les personnels administratifs et techniques, les doctorant·e·s et les jeunes docteur·e·s non·titularisé·e·s, les enseignant·e·s-chercheur·e·s, les laboratoires et les universités.
La pression exercée par la logique managériale imposée par cette marchandisation de l’Université, dégradant les conditions de travail et d’études, est donc incompatible avec notre mission de service public de formation, de recherche et d’insertion professionnelle des étudiant·e·s.
Le statut des enseignant·e·s-chercheur·e·s en sortira profondément modifié. Hypothéquant le présent, elle condamne l’avenir. Quel est le sens d’un métier que nous ne pourrons pas transmettre ? Quel est le sens de toutes ces « grandes réformes » sans moyens ?
Les enseignant·e·s du département Arts soutiennent les mobilisations en cours contre le projet de réforme des retraites et contre celui de réorganisation de la recherche via la mise en place prochaine de la LPPR. Ils et elles s’appuieront sur l’ensemble des moyens légaux qui sont à leur disposition pour s’opposer à ces deux projets de régression sociale et de déstructuration du statut et du service public d’enseignement supérieur et de la recherche. Le département Arts appelle l’ensemble des départements et des laboratoires de l’université de Lorraine à se joindre à ce mouvement de protestation et demande aux conseils centraux de l’Université de faire valoir leur désapprobation auprès du ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation".

Motion du département Sciences du langage de l’Université de Lorraine (Metz)

Le département de Sciences du langage de l’Université de Lorraine (site Metz) s’est réuni le 21 janvier 2020 pour discuter des actions possibles à mener dans le cadre du mouvement social contre la réforme du système des retraites et de la LPPR (Loi pluriannuelle de programmation de la recherche) telle qu’elle émerge des rapports, des déclarations du Président de la république lors de la cérémonie des 80 ans du CNRS et de celles d’Antoine Petit, président du CNRS, souhaitant une « loi darwiniste ».
Les enseignant·e·s-chercheur·e·s titulaires (MCF et PU) expriment une profonde inquiétude quant à l’avenir du système public, en général, et au futur de l’Université, en particulier. Dans un contexte de dégradation des conditions de travail du personnel enseignant et administratif, et de croissante précarité pour les étudiant·e·s, il nous parait nécessaire et urgent de rendre publique notre opposition à des projets qui situent nos conditions de travail dans la continuité d’une logique néolibérale et compétitive.
Le département de Sciences du langage exprime ainsi sa solidarité vis-à-vis du mouvement social en cours et met en place des actions de lutte pour s’opposer à ces projets de réforme : participation aux manifestations, aux AG et rétention des notes. Ces actions ont été votées à la majorité.

Motion du Pôle Scientifique CLCS

Vous trouverez ci-dessous la motion votée jeudi 23 janvier par les membres du Conseil du Pôle Scientifique CLCS (Connaissance, Langage, Communication, Sociétés) :
Le Conseil du Pôle Scientifique CLCS exprime son opposition aux orientations des trois rapports préalables au futur projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche.
Considérant les risques que présentent ces orientations pour le fonctionnement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Conseil du Pôle appelle l’ensemble des collègues, des départements, des unités de recherche, des collegiums et des pôles scientifiques à débattre de ces propositions et à se mobiliser pour que soit engagée avec la communauté universitaire une réelle discussion collective permettant de construire la future loi.

Motion du conseil de l'UFR ALL-Nancy

Vous trouverez ci-dessous la motion votée lundi 27 janvier 2020 par les membres du Conseil de l'UFR Arts, Lettres et Langues de Nancy :
Le conseil de l'UFR ALL-Nancy exprime son opposition aux orientations des trois rapports préalables au futur projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche.
Considérant les risques que présentent ces orientations pour le fonctionnement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Conseil de l'UFR ALL-Nancy appelle l’ensemble des collègues, des unités de formation et de recherche, des départements, des collegiums et des pôles scientifiques à débattre de ces propositions et à se mobiliser pour que soit engagée avec la communauté universitaire une réelle discussion collective.

Motion du CS de l'UL 28.01

Motion prise par le CS de l’UL le 28 janvier 2020
Le constat est unanime, l’Université et le monde de la recherche traversent une crise réelle. Face au projet de la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), les membres du Conseil scientifique de l’Université de Lorraine tiennent à réaffirmer avec force les principes incontournables pour garantir, dans le cadre du service public de l’ESR, le bon fonctionnement et le rayonnement de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Les rapports préfigurant le projet LPPR plongent l’ensemble du monde universitaire dans l’inquiétude. Soucieux de préserver une université ouverte à tous et de lutter contre toutes les formes de précarité des personnels, le Conseil scientifique de l'Université de Lorraine réaffirme son attachement aux statuts pérennes des enseignants-chercheurs (Professeurs et Maîtres de conférences), des enseignants et des chercheurs et s’oppose au développement de toutes les formes de contractualisation. Il réaffirme la nécessité de trouver les moyens pérennes pour permettre la création de postes de titulaires (pour les EC et les BIATSS) et la revalorisation des traitements de l’ensemble des personnels (titulaires et non-titulaires). Il affirme encore sa volonté de défendre les cadres nationaux de qualification et d’évaluation.
Il appelle à augmenter significativement les dotations annuelles des unités de recherche, plutôt que de penser la recherche à partir d'un système uniquement basé sur des appels à projets compétitifs.
22 pour
1 contre

Bienvenue en France : motion du département de Physique et Mécanique

Le département de Physique et Mécanique de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de Lorraine réuni le 28 janvier 2020 a voté à l’unanimité des présents la motion suivante :
« Le département de Physique et Mécanique dénonce la décision discriminatoire du conseil d’administration de l’Université de Lorraine en date du 17 décembre 2019 visant à appliquer des droits différenciés pour les étudiants extra-communautaires en situation de redoublement ou de réorientation à la rentrée de 2020. Nous appelons le conseil d’administration à appliquer l’exonération des frais d’inscription différenciés à tous les étudiants extra-communautaires. »

Réforme des retraites et LPPR : motion du département de Physique et Mécanique

Le département de Physique et Mécanique de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de Lorraine réuni le 28 janvier 2020 a voté à l’unanimité des présents la motion suivante :
« Le département de Physique et Mécanique de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Université de Lorraine s’oppose aux réformes des retraites et à la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) et s’alarme des effets délétères que ces réformes auront sur l’enseignement supérieur et la recherche et l’ensemble de la société en général.
Le département appelle à se mettre en grève demain mercredi 29 janvier et à participer aux actions locales en particulier à la manifestation intersyndicale à partir de 13h30 place de la République à Nancy. Il appelle aussi à s’associer à la mobilisation à partir du lundi 3 février à la FST, répondant ainsi à l’appel des départements d’Informatique et de Mathématiques. »

Motion du LOTERR (Université de Lorraine) sur le projet de LPPR

Pour information, la motion adoptée au Centre de recherche en géographie LOTERR EA 7304 (Université de Lorraine).
Motion du Centre de recherche en géographie LOTERR, EA7304
Le Centre de recherche en géographie LOTERR (EA7304) de l’Université de Lorraine, réuni en Assemblée Générale le 24/01/2020, s’oppose aux réformes annoncées dans le projet de LPPR, Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche. Cette loi ferait entrer la recherche des laboratoires dans un processus de libéralisation, avec une précarisation accrue des emplois scientifiques, une atteinte à l’autonomie de la recherche et une marchandisation de l’activité scientifique.
Enseignant.e.s-chercheur.e.s, BIATSS, chercheur.e.s contractuel.le.s et doctorant.e.s du LOTERR, nous supportons les différentes actions entreprises pour s’opposer à ce projet de loi.
Cette motion est soutenue par 30 membres du LOTERR (dont 21 titulaires).

LISEC Lorraine

Faisant suite à notre séminaire du 30 janvier 2020, le LISEC Lorraine exprime à l’unanimité son opposition aux orientations des trois rapports préalables au futur projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche. Considérant les risques que présentent ces orientations pour le fonctionnement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Le LISEC lorraine rejoint la motion demandant la mise en place d’un moratoire sur la préparation de cette loi et demande donc que le ministère s’engage dans un véritable processus d’élaboration démocratique et qu’il s’engage à organiser des états généraux de la recherche et de l’enseignement supérieur avec les acteurs concernés afin de fixer l’esprit d'une future loi.
https://framaforms.org/moratoire-lppr-1579126603
Jean-Michel Perez
Directeur du LISEC Lorraine UR2310

Motion de l'IECL du 29 janvier 2020

Motion de l'IECL du 29 janvier 2020 (validée par 42 membres de l'IECL) :
A l'heure où la compétition généralisée nous est posée comme seul horizon (apologie du "darwinisme" social par le directeur du CNRS), nous signataires souhaitons affirmer notre attachement aux valeurs de solidarité garantes d'un futur désirable dans un monde incertain.
Nous nous opposons donc aux réformes qui attaquent ces valeurs (réforme des retraites, assurance chômage, bienvenue en France, LPPR, ...).

Motion des enseignants du département LCE (LCER & LEA) de l'UFR ALL (Nancy)

Les enseignants et enseignants-chercheurs du département Langues et Cultures Etrangères (LLCER et LEA) de l’UFR Arts Lettres et Langues Nancy, réunis ce jour en assemblée générale, inquiets de la philosophie générale des réformes en cours (retraites, CAPES, augmentation des frais d’inscription à l’Université) s’opposent fermement au projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche qui met en danger le statut de fonctionnaire dans l’ESR et va précariser la situation de l’ensemble des personnels (enseignants, enseignants-chercheurs et BIATSS) en se fondant sur le principe de la mise en concurrence par le biais de contrats de droit privé.
De fait, ce projet de loi menace le principe de collégialité à tous les niveaux de l’Université. Les enseigants et enseignants-chercheurs du département LCE demandent le maintien de l’instance nationale qu’est le CNU & la procédure nationale de qualification des enseignants-chercheurs, garante de l’égalité de traitement et de la qualité tant de la recherche que de l’enseignement.

Ils rejettent :
  • le mode de financement de la recherche qu’induit ce projet de loi en le faisant reposer uniquement sur des appels à projets, décidés arbitrairement par voie hiérarchique, dans la mesure où une telle procédure menace la qualité de la recherche scientifique et la nécessaire indépendance des chercheurs ;
  • la modulation du service et la suppression de la référence aux 192 HETD ;
  • la fragilisation des statuts de doctorant et de post-doctorant.
Par ailleurs, ils expriment leur inquiétude quant au projet de réforme du CAPES qui va vider le concours de l’essentiel de son contenu disciplinaire et va placer devant les élèves des enseignants dont les compétences en langue étrangère n’auront quasiment pas été évaluées.
Enfin, ils invitent l’ensemble des collègues à se mobiliser, notamment à l’occasion de la journée « Université ouverte » du 13 février 2020.
Motion adoptée à l’unanimité des collègues et représentés.

Motion UFR Lansad

Les membres de l’UFR Lansad (Langues pour Spécialistes d’Autres Disciplines) de l’Université de Lorraine se sont réunis en assemblée générale extraordinaire le 10/02/2020 pour discuter des différentes et nombreuses réformes en cours et ont décidé de rejeter à l’unanimité des présent.e.s :
  • la passation d’une certification obligatoire en langue anglaise seulement et délivrée par un organisme privé (déjà effective pour les licences professionnelles) ;
  • la hausse des frais d'inscription pour les étudiants internationaux ;
  • le projet de loi sur les retraites ;
  • la loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche.
Les membres de l'UFR appellent à un moratoire sur les projets de lois en cours en attendant une réelle consultation auprès des corps professionnels concernés et se tiennent mobilisés lors des journées d’action.

LPPR | Motion du Département Information-Communication UFR SHS-Metz

Vous trouverez ci-dessous la motion votée ce lundi 10 février 2020, par le Département Information-Communication de Metz.
Nous, enseignants-chercheurs, membres du Département Information-Communication de l'UFR SHS-Metz votons le soutien unanime à la motion du CNU 71e section.
Nous nous exprimons en très grande majorité en faveur de la participation aux journées nationales "fac mortes" ou "université ouverte" du 13 février et du 5 mars, entraînant notamment la suspension des cours, des jury et de l'exercice des responsabilités pédagogiques et administratives.
En outre, une large majorité d'entre nous prenons l'engagement de démissionner de nos fonctions, mandats et responsabilités administratives si les orientations qui s'expriment dans les trois rapports remis à la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche devaient s'articuler dans un projet de loi ou faire l'objet d'une adoption en force par décrets.

Motion du Département Lettres et Arts UFR ALL-Nancy

L'assemblée du Département Lettres et Arts de l'UFR ALL de Nancy, réunie hier, a voté à l'unanimité des présents et représentés la motion suivante :
Nancy, le 11 février 2020 Les enseignants, enseignants-chercheurs et représentants étudiants du département Lettres et Arts de l’UFR Arts Lettres et Langues Nancy, réunis ce jour en assemblée générale, inquiets de la philosophie générale des réformes en cours (retraites, CAPES, augmentation des frais d’inscription à l’Université) et de la répression du mécontentement qu’elles suscitent, s’opposent fermement au projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche. Ce projet met en danger le statut de fonctionnaire dans l’enseignement supérieur et de la recherche et précarise davantage la situation de l’ensemble des personnels (enseignants, enseignants-chercheurs, doctorants et BIATSS) en se fondant sur le principe de la mise en concurrence généralisée.

De fait, ce projet de loi menace les principes d’indépendance et de collégialité à tous les niveaux de l’Université : le département demande donc le maintien de l’instance nationale qu’est le CNU et de la procédure nationale de qualification des enseignants-chercheurs, garante de l’égalité de traitement et de la qualité tant de la recherche que de l’enseignement.

Les membres du département rejettent :
  • le mode de financement de la recherche et de l’enseignement qu’induit ce projet de loi en le faisant reposer uniquement sur des appels à projets, décidés arbitrairement par voie hiérarchique, dans la mesure où une telle procédure menace la qualité de la recherche scientifique et de l’enseignement qui en découle, ainsi que la nécessaire indépendance des chercheurs ;
  • la suppression de la référence aux 192 HETD, qui attaque le statut des enseignants-chercheurs ;
  • la modulation de service, qui paraît faire de l’enseignement le pis-aller de la recherche ;
  • la fragilisation des statuts de doctorant, de post-doctorant et des BIATSS.
Par ailleurs, ils expriment leur consternation face au projet de réforme du CAPES, qui vide le concours de l’essentiel de son contenu disciplinaire et va placer devant les élèves des enseignants dont les compétences n’auront quasiment pas été évaluées.

Enfin, devant la conjonction des attaques et des menaces visant les missions de l’Université et les conditions de travail de ses membres, ils invitent l’ensemble des collègues à se mobiliser, notamment à l’occasion de la journée « Université ouverte » du 13 février 2020 et du mouvement national du 5 mars 2020, « L’Université et la recherche s’arrêtent ».

Motion de L'UFR SHS-METZ contre la mise en place de la modification de l’arrêté licence en soutien à l'UFR LANDSAD

Mesdames, Messieurs,
Vous trouverez ci-dessous la motion contre la mise en place de la modification de l’arrêté licence (passation d’une certification externe en langue anglaise) en soutien à l'UFR LANDSAD votée le mardi 11 février 2020, par le conseil de l'UFR SHS-METZ.
Nous, membres du conseil de l’UFR SHS-Metz de l’Université de Lorraine, sommes opposé.e.s à la mise en place, sans aucune consultation des spécialistes du domaine, d’une certification externe, organisée par un organisme privé, subordonnant l’obtention de la licence à sa passation. Même si le Premier Ministre a été alerté des méfaits de la mise en place d’une telle réforme par les nombreuses lettres ouvertes (CLES du 24 janvier 2019 et de la SAES du 15 février 2019), il n’a pas été jugé nécessaire par ses services d’ouvrir une concertation avec les acteurs actuellement en charge du secteur concerné. L’absence d’informations relatives à cette décision sans aucune concertation est vécue par les enseignants de langues comme un mépris total. Cela nous contraint à soutenir la pétition nationale lancée par nos collègues pour réaffirmer notre opposition. En effet, cette décision unilatérale aura de graves conséquences avec lesquelles nous ne pouvons qu'exprimer notre désaccord :
  • atteinte au plurilinguisme au sein des universités par la seule obligation de l'anglais et, de ce fait, appauvrissement des profils étudiants français en terme de langues vivantes ;
  • financement d'organismes privés par de l'argent public pour l’obtention d’un diplôme national public ;
  • absence de niveau exigé pour l'obtention de la licence, et donc à terme appauvrissement des compétences linguistiques des étudiants français ;
  • dessaisissement de la politique linguistique des universités au profit de sociétés privées ;
  • standardisation des pratiques dans une seule visée certificative dans le mépris total de la richesse des dispositifs de formation émanant de la recherche.

Motion de L'UFR SHS-METZ contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche

Mesdames, Messieurs,
Vous trouverez ci-dessous la motion contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche votée le mardi 11 février 2020, par le conseil de l'UFR SHS-METZ.
Dans le contexte de préparation de la LPPR, le Conseil d’UFR SHS-Metz de l’Université de Lorraine tient à réaffirmer avec force les principes incontournables qui garantissent, dans le cadre du service public de l’ESR, le bon fonctionnement de l'Université, la qualité et le rayonnement de ces missions de recherche, d'enseignement, d'innovation et de diffusion des savoirs. Soucieux de préserver une université ouverte à tous et à toutes, le Conseil d’UFR affirme son attachement au statut pérenne des personnels enseignants-chercheurs, enseignants et Biatss et s'oppose au développement de toute forme de précarité dans l’ESR. Il réaffirme la nécessité de financer de manière structurelle la création de postes de titulaire (EC et Biatss) et de revaloriser les traitements de l'ensemble des personnels. Il affirme encore sa volonté de défendre les cadres nationaux de qualification et d'évaluation (CNU) et s'oppose à la modulation des services. Il s’oppose à toutes les formes de marchandisation de la recherche et de l'enseignement, au développement d'une concurrence exacerbée entre établissements, entre équipes et entre chercheurs ainsi qu'à l'ensemble des mesures dégradant les conditions de travail. Il soutient le principe d'un financement pérenne des activités de recherche pour l'ensemble des établissements et des équipes de recherche, conditions indispensables d'une activité scientifique sereine et indépendante. ll appelle aussi à mieux prendre en compte les spécificités des sciences humaines et sociales dans la définition des orientations des programmes scientifiques et dans les processus d'allocation des ressources. Le Conseil d’UFR SHS-Metz demande un moratoire sur la préparation de la LPPR. Il demande également que le ministère s'engage dans un véritable processus d'élaboration démocratique, en organisant notamment des États Généraux de la recherche et de l'enseignement supérieur avec les acteurs concernés afin de fixer l'esprit et orientation de la future loi.
Le conseil d'UFR SHS-Metz de l’Université de Lorraine
(Texte largement inspiré de la motion de la commission recherche de l'université Lumière Lyon 2)

Motion du pôle AM2I sur la loi LPPR

Motion prise par le Conseil Scientifique de l’Université de Lorraine le 28 janvier 2020
Le constat est unanime, l’Université et le monde de la recherche traversent une crise réelle. Face au projet de la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), les membres du Conseil scientifique de l’Université de Lorraine tiennent à réaffirmer avec force les principes incontournables pour garantir, dans le cadre du service public de l’ESR, le bon fonctionnement et le rayonnement de la recherche et de l’enseignement supérieur.

Les rapports préfigurant le projet LPPR plongent l’ensemble du monde universitaire dans l’inquiétude. Soucieux de préserver une université ouverte à tous et de lutter contre toutes les formes de précarité des personnels, le Conseil scientifique de l'Université de Lorraine réaffirme son attachement aux statuts pérennes des enseignants-chercheurs (Professeurs et Maîtres de conférences), des enseignants et des chercheurs et s’oppose au développement de toutes les formes de contractualisation. Il réaffirme la nécessité de trouver les moyens pérennes pour permettre la création de postes de titulaires (pour les EC et les BIATSS) et la revalorisation des traitements de l’ensemble des personnels (titulaires et non-titulaires). Il affirme encore sa volonté de défendre les cadres nationaux de qualification et d’évaluation.

Il appelle à augmenter significativement les dotations annuelles des unités de recherche, plutôt que de penser la recherche à partir d'un système uniquement basé sur des appels à projets compétitifs.

Message du département HAA concernant la LPPR

La position officielle du département d'histoire de l'art et archéologie de l'université de Lorraine concernant la LPPR :
Suite à la réunion de département qui s'est tenue le jeudi 13 février 2020, les enseignants-chercheurs du département d'histoire de l'art et d'archéologie de l'université de Lorraine souhaitent affirmer publiquement leur soutien à la motion votée lors du conseil extraordinaire de l’UFR SHS-Nancy le lundi 10 février concernant le projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la recherche (LPPR) et la réforme des retraites. Ils souhaitent également que le président de l’Université de Lorraine soit attentif aux nombreuses motions portées par différentes composantes de son université et qu’il y réponde en faisant connaître ses positions sur les mesures préconisées par les trois groupes de travail préparatoires sur la LPPR, comme l’ont fait plusieurs de ses collègues d’autres universités.

Motion UMR ATILF

Le Conseil du laboratoire ATILF (Analyse et Traitement Informatique de la Langue Française, UMR 7118, CNRS et Université de Lorraine), réuni le 13 février 2020, a discuté des rapports soumis par les groupes de travail en préparation d'une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR). Ces textes suscitent de vives inquiétudes sur de nombreux sujets comme en témoignent les nombreuses motions, notamment celle de la CPCN du 17 janvier 2020 (jointe à cette motion) que nous appuyons. Par conséquent, et à l'unanimité des voix exprimées, le Conseil demande un moratoire sur le projet de loi en attendant une réelle consultation et prise en compte des avis des corps professionnels impliqués dans la recherche française.

Motion LPPR du Conseil de l'IUT Nancy-Charlemagne

Motion du conseil d'institut de l'IUT Nancy-Charlemagne
Votée en séance le 10 février 2020
Le constat est unanime, l’université et le monde de la recherche traversent une crise réelle. Face au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), les membres du conseil d'institut de l'IUT Nancy-Charlemagne tiennent à réaffirmer avec force les principes incontournables garantissant, dans le cadre du service public, le bon fonctionnement de l'enseignement et de la recherche au sein de l’enseignement supérieur.
Les rapports préfigurant le projet LPPR plongent l’ensemble du monde universitaire dans l’inquiétude. Soucieux de préserver une université ouverte à toutes et tous et attaché au service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, le conseil d’institut de l’IUT Nancy-Charlemagne réaffirme son attachement aux statuts pérennes des enseignantschercheurs, des enseignants et des chercheurs et s’oppose à l’accroissement de la contractualisation qui augmente la précarisation du personnel. Il réaffirme la nécessité de trouver les moyens durables et récurrents pour l’enseignement supérieur et la recherche afin de permettre aussi la création de postes de titulaires pour les personnels enseignants comme BIATSS et la revalorisation des traitements de l’ensemble des personnels (titulaires et nontitulaires). Il affirme également sa volonté de défendre les cadres nationaux de qualification et d’évaluation.
La motion a été votée à l'unanimité, moins une abstention.

Motion des membres du Laboratoire PErSEUS (EA 7312) sur la LPPR

Les membres du Laboratoire PErSEUS (EA 7312), réunis ce mardi 25 février 2020, ont adopté à l’unanimité la motion suivante :
Le constat est unanime, l’université et le monde de la recherche traversent une crise réelle. Face au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), les membres du Laboratoire PErSEUS tiennent à réaffirmer avec force les principes incontournables garantissant, dans le cadre du service public, le bon fonctionnement de l'enseignement et de la recherche au sein de l’enseignement supérieur.
Les rapports préfigurant le projet LPPR plongent l’ensemble du monde universitaire dans l’inquiétude. Soucieux de préserver une université ouverte à toutes et tous et attachés au service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, les membres du Laboratoire PErSEUS réaffirment leur attachement aux statuts pérennes des enseignants-chercheurs, des enseignants et des chercheurs et s’opposent au développement de la précarisation des personnels, notamment des jeunes chercheurs. Ils réaffirment la nécessité de trouver les moyens durables et récurrents pour l’enseignement supérieur et la recherche afin de permettre aussi la création de postes de titulaires pour les personnels enseignants-chercheurs comme BIATSS et la revalorisation des traitements de l’ensemble des personnels (titulaires et non-titulaires). Ils affirment également leur volonté de défendre des cadres nationaux de qualification et d’évaluation par les pairs.
Les membres de PErSEUs souhaitent que le président de l’université de Lorraine soit attentif aux nombreuses motions portées par différentes composantes de notre université et qu’il y réponde en faisant connaître ses positions sur les mesures préconisées par les trois groupes de travail préparatoire sur la LPPR.

LPPR, motion du Conseil de l'UFR ALL-Metz

Motion du Conseil de l’UFR ALL-Metz, Université de Lorraine
Dans la continuité d’autres motions adoptées au sein de l’Université de Lorraine dans le contexte de préparation de la LPPR, le Conseil de l’UFR ALL-Metz, réuni le lundi 2 mars 2020, tient à réaffirmer avec force les principes incontournables qui garantissent, dans le cadre du service public de l’ESR, le bon fonctionnement de l'Université, la qualité et le rayonnement de ses missions de recherche, d'enseignement, d'innovation et de diffusion des savoirs.

Soucieux de préserver une université ouverte à tous, le Conseil affirme son attachement au statut pérenne des personnels enseignant-e-s-chercheurs, enseignant-e-s et BIATSS, et s'oppose au développement de toute forme de précarité dans l’ESR. Il appelle à augmenter significativement la dépense par étudiant-e et à la porter à la hauteur de celle d'autres formations du supérieur, comme le souligne la note d'information n°19-38 de la DEPP (MENJ) d'octobre 2019. Il réaffirme également son attachement au principe de l’égalité des chances et de la gratuité pour tous les étudiant-e-s de la formation qui leur est dispensée.

Il réaffirme la nécessité de financer de manière structurelle la création de postes de titulaires (enseignant-e-s, EC et BIATSS) et de revaloriser les traitements de l'ensemble des personnels.

Il affirme encore sa volonté de défendre les cadres nationaux de qualification et d'évaluation (CNU).

Il s'oppose à la disparition du référentiel d’heures d’enseignement à l’année, à une modulation arbitraire des services, et à la suppression du paiement des heures complémentaires.

Il s’oppose à toutes les formes de marchandisation de la recherche et de l'enseignement, au développement d'une concurrence exacerbée entre établissements, entre équipes et entre chercheurs ainsi qu'à l'ensemble des mesures dégradant les conditions de travail. Il dénonce les pertes de temps et les visions à court terme imposées par la logique des projets, et soutient le principe d'un financement pérenne des activités de recherche pour l'ensemble des établissements et des équipes de recherche, conditions indispensables d'une activité scientifique sereine et indépendante.

Il appelle aussi à mieux prendre en compte les spécificités des Arts, des Lettres et des Langues dans la définition des orientations des programmes scientifiques et dans les processus d'allocation des ressources.

En conséquence, le Conseil de l’UFR ALL-Metz demande un moratoire sur la préparation de la LPPR. Il demande également que le Ministère s'engage dans un véritable processus d'élaboration démocratique, en organisant notamment des États Généraux de la recherche et de l'enseignement supérieur avec les acteurs concernés afin de fixer l'esprit et orientation de la future loi.
Voté le 2 mars 2020 à l’unanimité des présents, moins deux abstentions

Motion Conseil de Formation - projet de Loi LPPR

Les membres du Conseil de la Formation de l'Université de Lorraine, réunis mardi 25 février 2020, ont adopté à l'unanimité la motion suivante :
Le constat est unanime, l’Université et le monde de la recherche traversent une crise réelle.
Face au projet de la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), les membres du Conseil de la Formation de l’Université de Lorraine tiennent à réaffirmer avec force les principes incontournables pour garantir, dans le cadre du service public de l’ESR, le bon fonctionnement et le rayonnement de la recherche et de l’enseignement supérieur.
Les rapports préfigurant le projet LPPR plongent l’ensemble du monde universitaire dans l’inquiétude. Soucieux de préserver une université ouverte à tous et de lutter contre toutes les formes de précarité des personnels, le Conseil de la Formation de l'Université de Lorraine réaffirme son attachement aux statuts pérennes des enseignants-chercheurs (Professeurs et Maîtres de conférences), des enseignants et des chercheurs et s’oppose au développement de toutes les formes de contractualisation. Il réaffirme la nécessité de trouver les moyens pérennes pour permettre la création de postes de titulaires (pour les EC et les BIATSS) et la revalorisation des traitements de l’ensemble des personnels (titulaires et non-titulaires). Il affirme encore sa volonté de défendre les cadres nationaux de qualification et d’évaluation et l'amélioration des conditions de travail et d'études.
Il appelle à augmenter significativement la dépense par étudiant et à la porter à la hauteur de celle d'autres formations du supérieur, comme le souligne la note d'information n°19-38 de la DEPP (MENJ) d'octobre 2019.

Position du conseil de laboratoire du Loria sur la LPPR

Le conseil de laboratoire du LORIA, qui s'est réuni le mardi 3 mars, a décidé de la position suivante :
Le Conseil de Laboratoire du Loria est attentif aux évolutions et discusions relatives à la LPPR. Il partage pleinement les inquiétudes affichées dans diverses motions, dont notamment celle du CS de l’Université de Lorraine sur les rapports préfigurant ce projet de loi.

Le Conseil de Laboratoire encourage tous les membres du laboratoire à s’informer sur les potentielles implications de ce futur texte de loi.

Le Conseil de Laboratoire partage pleinement l’inquiétude générale envers le risque d’une agravation de la précarité dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche et soutient la démarche de communiquer cette inquiétude par l’initiative organisée par des membres du laboratoire jeudi prochain, par la prise de photos de tous les membres du labo, AVEC et SANS les précaires.

Motion INSPE Nancy-Metz

Motion votée par 50 enseignant.e.s et enseignant.e.s chercheur.e.s de l'Institut National Supérieur de Professorat et d’Éducation de Nancy-Metz ( INSPÉ ).
Réunis en assemblée générale, les personnels enseignant.e.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s de l’INSPÉ de Lorraine expriment leur plus vive inquiétude s’agissant des réformes en cours : réforme de la formation des enseignant.e.s, Loi de programmation pluriannuelle de la recherche, et réforme des retraites. Ils affirment leur désaccord profond concernant les mesures de régression qu’elles impliquent.

La réforme de la formation des enseignant.e.s, engagée depuis plus d’un an, a conduit à une transformation des ESPE en INSPÉ. Les mesures arrêtées à ce jour sont lourdes de conséquences :
  • Pour les étudiant.e.s, un recul du recrutement d’un an (concours en fin de M2, accès au statut de professeur.e stagiaire après le concours) ; une dégradation des conditions d’études (l’année de M2 étant consacrée au master, à la préparation du concours et à un stage en responsabilité à tiers temps - comme contractuel de droit privé, d’où une nette baisse du salaire)
  • Pour les formateurs.trices des INSPÉ, une menace sur les services et les équipes pluricatégorielles résultant de la volonté ministérielle de confier au moins un tiers de la formation à des enseignant.e.s chargé.e.s de classes.
  • Une mainmise du Ministère de l’Education Nationale sur les INSPÉ, liée à un nouveau mode de désignation des directeurs.trices de ces établissements.
  • Pour la formation, des injonctions contradictoires, telles que des maquettes structurées par une entrée par compétences, alors que les concours (CRPE, CAPES…) valident pour l’essentiel des connaissances ; un calendrier intenable d’élaboration des maquettes.
Devant la mobilisation des personnels et étudiant.e.s des INSPÉ, et de l’ensemble de la communauté éducative, les ministères de tutelle ont différé d’un an la mise en place des nouvelles maquettes de formation (rentrée 2021 au lieu de 2020), mais maintenu la mise en place des nouveaux concours en 2022 (soit pour les étudiant.e.s entrant en master à la rentrée 2020).
  • Nous demandons que cette mise en place des concours rénovés soit reportée d’un an, pour des raisons de cohérence.
  • Plus largement, nous appelons à une remise à plat de la réforme et à une véritable négociation pour une formation pensée dans l’intérêt des étudiant.e.s, futur.e.s professeur.e.s, de leurs élèves et de l’ensemble de la société.
Le projet de loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (LPPR) se soustrait aux principes qui garantissent le bon fonctionnement, la qualité et le rayonnement de la recherche, de la production et de la diffusion des savoirs.
Les enseignant.e.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s de l’INSPÉ de Lorraine, affirment ainsi leur attachement sans concession aux conditions d’une recherche indépendante :
  • Au statut pérenne des enseignant.e.s-chercheur.e.s, des chercheur.e.s et des personnels d’appui à la recherche
  • A la nécessité de financer de façon structurelle des postes de chercheur.e.s titulaires
  • Au principe d’un financement pérenne des activités de recherche pour l’ensemble des établissements
  • Au maintien des procédures nationales de qualification et d’évaluation (CNU)
  • Au maintien d’un service de 192 heures annuelles
Les personnels enseignant.e.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s de l’INSPÉ de Lorraine s’opposent à toutes les formes de marchandisation de la recherche et de l’enseignement, au développement d’une concurrence exacerbée entre les établissements, entre les équipes et entre les chercheur.e.s. Ils soulignent par ailleurs la nécessité de prendre en compte les spécificités des Sciences Humaines et Sociales dans la définition des orientations des programmes scientifiques et dans les processus d’allocation des ressources.

Avec la réforme des retraites, c’est une autre attaque d’ampleur qui touche le monde de l’enseignement et de la recherche, comme l’ensemble des salarié.e.s. Il apparaît que la baisse des pensions résultant du nouveau système serait particulièrement forte pour l’ensemble des personnels de l’enseignement, de l’enseignement supérieur et de la recherche, quel que soit leur statut.
Nous dénonçons l’absence de dialogue social et les réponses répressives du gouvernement face au mouvement social.
Nous demandons le retrait de ce projet qui, sous couvert d’universalité et de justice, organise en réalité un recul généralisé et ouvre la voie à la retraite par capitalisation.
Les enseignant.e.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s de l’INSPÉ de Lorraine demandent ainsi que les différents points exprimés dans cette motion, à l’instar de ceux exprimés massivement par les établissements d’enseignement supérieur publics français, soient pris en considération, et appellent le Ministère à s’engager dans un véritable processus de concertation avec les acteurs.trices concerné.e.s

Seconde motion d’expression sur la LPPR du Département de Psychologie, Nancy

Conseil extraordinaire de Département de Psychologie-Nancy-Université de Lorraine
Seconde motion d’expression sur la LPPR
Jeudi 12 mars 2020

Autres communiqués de L'UdL

Appel à la mobilisation des précaires de l’ESR de l’UL contre LPPR

Appel à la mobilisation des précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) de l’Université de Lorraine contre la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR)

Année après année, ministres de l’ESR et gestionnaires des universités se satisfont du travail gratuit ou du recrutement par contrat à durée déterminée de chercheurs et d’enseignants en situation de précarité. Cette organisation du travail scientifique et d'enseignement serait, paraîtrait-il, indispensable à l’université du XXIe siècle qui se doit d’être innovante, flexible et compétitive internationalement. Pourtant, vacataires, doctorants, docteurs non statutaires, ingénieurs de recherche, chercheurs et enseignants-chercheurs titulaires rappellent, encore et encore, la déconnexion de la réalité de cette vision de la production et de la transmission des savoirs. Alors que, déjà, les décisions prises par les gouvernements successifs ont mené à l'accroissement de la fast science, synonyme de médiocrité, au détriment de la slow science, condition indispensable à un travail de recherche de qualité, la LPPR vient nourrir cette dégradation de la production des connaissances en France. Méritocratie, mobilité contrainte et perte d’autonomie des laboratoires sont au cœur des valeurs portées par la ministre Frédérique Vidal. Les premiers à subir ces choix stratégiques seront sans aucun doute ceux déjà soumis à des statuts incertains, des conditions de travail inadéquates et à des revenus aléatoires. Afin de dire NON à la dégradation de la recherche et de l’enseignement que promet la LPPR, nous appelons à une mobilisation massive des précaires de l’ESR de l’Université de Lorraine ainsi que de l’ensemble des personnels titulaires.
Dans ce but, une assemblée générale est organisée le 12 février à 13h00 en A118, au campus Lettres, Sciences humaines et sociales de Nancy.
Contact : precaire.esr.ul@gmail.com

Relevé de Décisions du département Arts de Metz - 13 Février 2020

Nous avons voté et adopté les décisions suivantes :
  • Poursuite de la mobilisation en continuant notamment les réunions d'informations sur la LPPR :
    15 pour
    9 abstentions
    0 contre
  • Refus de signer les procès-verbaux des jurys d'examens, soit, par conséquent, l'adoption de la rétention des notes :
    15 pour
    9 abstentions
    0 contre
  • Démission collective de nos responsabilités administratives au sein du département Arts (avec maintien d'un "service minimum" dans le cas de situations spécifiques détaillées ci-dessous) :
    15 pour
    9 abstentions
    0 contre
Le "service minimum" que nous proposons comprend les tâches suivantes :
  • maintien des échanges relatifs aux emplois du temps avec les enseignants vacataires
  • signature d'attestations certifiant la validation du premier semestre dans le cas d'étudiants boursiers
  • communication de note sur demande (demande individuelle émise directement auprès des enseignants concernés).
  • signature des conventions de stages
  • maintien des comités de sélection si les dates ont déjà été fixées
Le suivi des mémoires relevant de la pédagogie, je propose de laisser chacun décider s'il souhaite le maintenir ou non.
Pour information, et sauf erreur de ma part, les départements suivants ont adopté les mêmes mesures (du moins la rétention des notes) : socio-Metz, socio-Nancy, psycho-Metz, psycho-Nancy, Musique-Metz, Science de l'éducation-Nancy, Info Com-Metz.

Information sur les JPO au Département-Psychologie-Nancy et la LPPR

Madame, Monsieur, Vous trouverez ci-joint un document qui sera présenté et diffusé lors des journées portes ouvertes à la place de l'information-animation normale sur la formation (qui ne sera pas réalisée sous l'effet de la motion du Département en grève administrative). Les JPO se tiennent le samedi 7 mars (9h30-16h) en salles A331b + A332 + A333.
Des EC-statutaires seront présents (autour des membres du Bureau).
Vous êtes invités à y participer pour informer et échanger avec les familles-visiteurs au sujet de la LPPR et de l’université.
Il y aura également la présence d'étudiants de LESPSY (Présidente Mme Eva Mathieu, pour contact).

Tribune : Entre chien et loup

Tribune des membres de l'ESR en réponse à Madame la Rectrice déléguée à l'ESRI de la Région Grand-Est
Entre chien et loup
Lors de son installation comme rectrice déléguée à l'Enseignement Supérieur, la Recherche et l'Innovation (ESRI), Fabienne Blaise a choisi de s'adresser à la presse plutôt qu'à la communauté scientifique. Et pourtant l'ESRI traverse une crise longue et profonde. Longue car depuis plus de 20 ans, les gouvernements promettent d'augmenter l’investissement dans la recherche mais n'offrent que des budgets en baisse et des régressions pour les personnels et les étudiants. Et dans cette crise, le ministère a choisi de porter une grande réforme du mode de financement et des statuts des personnels : la LPPR, Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche. Faisant fi de l'analyse rigoureuse qui a conduit à la situation actuelle, le ministère souhaite accélérer les bouleversements en instituant la concurrence et la sélection systématique. Seuls les meilleurs devraient pouvoir s'en sortir. La fameuse approche darwinienne et inégalitaire, chère à Antoine Petit, PDG actuel du CNRS.

Sous des airs pragmatiques, les intentions réelles sont, en fait, de rentabiliser l'investissement. Or l'ESRI est un domaine où il est impossible de prédire une quelconque rentabilité. Cette idée de forcer les acteurs à faire les meilleurs choix pour eux, sans se soucier de l'équilibre global du système, se retrouve dans les nombreuses réformes qui s'empilent actuellement : sélection à l'entrée de l'université, augmentation des frais d'inscription des étudiants étrangers, réforme du lycée, réforme du bac, réforme de la fonction publique, réforme de l'hôpital, réforme des retraites. À chaque fois, il s'agit de faire porter sur les individus les conséquences de leurs choix immédiats, sans possibilité d'essayer, voire de se tromper, sans solidarité.

Madame la Rectrice déléguée à l'ESRI souhaite faire le lien entre le ministère et les universités du Grand-Est, "impulser" à l’échelon régional la politique fixée par la ministre. Comme le rapportent une dépêche de l’AEF et un article de l’Est Républicain, elle invite les universités du Grand-Est à chasser en meute pour être plus efficaces, plus compétitives, dans les réponses à appels à projets. Mais nous ne voulons pas de cette politique !

Comment la rectrice pense-t-elle nous expliquer que les thématiques de recherche devront être choisies au niveau de l'État, financées par l'agence de projet (ANR) et évaluées par l'agence d'évaluation (HCERES), au détriment de l'élément fondateur de la pensée en France que sont les libertés académiques? Nous ne pouvons pas adhérer à un système qui vole le temps de la recherche pour le remplacer par de l'administration ou le mettre à disposition d'autres secteurs. L'ESRI a besoin d’une grande réforme et surtout d'un investissement massif, à moins de décrocher définitivement. L'excellence de la recherche en France s'est bâtie parce qu'elle s'inscrivait dans le temps long, dans la construction de collectifs de recherche et dans des échanges sereins entre enseignement et recherche, pas en distribuant de façon discrétionnaire et inégalitaire de l'argent sur des projets fléchés.

Comment la rectrice pense-t-elle nous expliquer qu’être précaire c'est mieux pour faire de la recherche ? Car en créant des contrats de travail spécifiques pour la recherche (des "contrats de projets") non transformables en CDI, et qui pourront être rompus à tout moment, la LPPR va faire exploser les statuts des personnels fonctionnaires. Ce sont des postes de titulaires dont nous avons besoin !

Le dialogue que la rectrice souhaite instaurer n'aura pour seul objectif que de nous convaincre. Pourtant, nous ne regagnerons pas les rangs de ceux qui ont profité du système et souhaitent mettre en place une organisation qui assèche la recherche, dégrade le contenu de nos enseignements et empêche tout transfert technologique à long terme. Nous refusons de « chasser en meute » pour financer le service public d'enseignement supérieur, financer nos chercheurs et chercheuses et nos projets de recherche

Soutien aux collègues convoqués pour une action Keolis

Depuis quelques mois, quelques années, la criminalisation de la contestation sociale se fait plus vive. Il ne s'agit plus seulement de violences policières, lesquelles sont avérées dans le cadre du mouvement des Gilets jaunes, mais d'un véritable acharnement dont la visée est d'interdire tout mode de contestation, par l'intimidation, la disproportion des moyens mis en place et la systématisation de la répression. Cela se vérifie particulièrement dans le cas des militants convoqués ces prochains jours à l'hôtel de police pour avoir participé à une action sans violence devant le dépôt de bus Kéolis à Nancy. Parmi ceux-ci figurent des collègues de l'université de Lorraine. Nos organisations syndicales soutiennent ces collègues et approuvent le communiqué de presse intersyndical publié ce 10 mars 2020 et joint à ce message. L'État organise la violence tout en feignant d'en être victime. Il est temps de riposter à cette stratégie en montrant notre détermination à ne pas céder face aux réformes du gouvernement.

Nous appelons les collègues de l'université de Lorraine à soutenir les collègues convoqués à l'hôtel de police selon les modalités qui seront communiquées : rassemblement durant les convocations, protestation auprès du préfet, soutien financier... Nous vous tiendrons au courant des suites de cette affaire.
CGT FERC-SUP – SNESUP-FSU – SUD-Education Lorraine